Je suis sorti avec la gorge sale de l’eau du port
J’ai quitté la ville de pierre
La mer poursuit l’idée de la plaine
Personne ne veut comprendre
Le même discours que je fais mille fois sur le bois
Et je me cuisine, alors que tout tremble
Et déjà le silence me change l’accent
J’arriverai jusqu’à l’autre côté, dans les bars de bois
Pour comprendre si ils font comme depuis cette rive
Effleurant les villes balayées par le vent
Les bateliers, du bois sur la plaine d’eau à huit heures.
Nader Ghazvinideh, iranien, a vécu à Ispahan et ensuite à Bologne. Il entraîne l’équipe de football du Botafogo, il a écrit sur la criminologie et l’urbanistique sur divers quotidiens, et a été journaliste radiophonique. Il a signé le scénario des films « Drobgnac » et « Apocalisse in Via Orfeo » (apocalypse dans la rue Orphée). Ses textes sont inclus dans Dieci poeti italiani(dix poètes italiens)(Pendragon 2002), Poesia. Narrativa (Poésie. Narrative) (La Meridiana 2003) et Annuario di poesia 2004 (annuaire de poésie 2004) (Castelvecchi 2004). Il a publié le recueil poétique Arte di fare il bagno (l’art de se baigner) (Giraldi ed., Bologne 2004. Postface de Roberto Roversi.